Ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans le VTC

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Plébiscité dans les voyages d’affaires, les sorties entre amis ou les vacances en famille, le VTC est un moyen de transport polyvalent. Ce type de service est tant sollicité du fait qu’il offre aux passagers beaucoup plus de confort et de tranquillité comparé au service de taxi. Il n’est alors pas étonnant que le métier de conducteur de VTC intéresse de plus en plus de gens, puisque la demande s’accroît. Si vous aussi, vous voulez tenter l’aventure, suivez notre guide pour connaître davantage ce métier.

Le VTC en quelques lignes

 

Le VTC a deux significations : Véhicule de Tourisme avec Chauffeur et Voiture de Transport avec Chauffeur. Il s’agit d’un service de transport à la personne s’effectuant à bord d’un véhicule de luxe de 4 à 9 places. Chauffeur vêtu d’une tenue soignée, véhicule bien nettoyé, équipé et préparé, petites attentions (bonbons, bouteilles d’eau, magazines…), souplesse lors du déplacement… Ce sont les attentes d’un client quand il fait recours aux services d’un VTC.

Un conducteur VTC peut exercer son métier dans une société de transport, mais il peut également choisir d’être indépendant. D’ailleurs, cette deuxième option est à privilégier si vous souhaitez acquérir une certaine liberté.

Concernant les qualités requises pour pratiquer cette activité, un conducteur de VTC doit être quelqu’un qui aime communiquer avec les gens. En effet, il aura à rencontrer des tas de gens différents dans l’exercice de son métier, ce qui exige le sourire, la sympathie et la serviabilité de sa part.

Les différences entre VTC et taxi

Si les deux sont tous des moyens de transport privé, il existe des points essentiels qui les différencient, notamment au niveau :

  • du prix du trajet : le tarif d’une course en taxi n’est seulement su par le client que lorsqu’il arrive à destination. Au contraire, le prix du trajet d’un VTC est déjà fixé avant même la consommation du service.

 

  • du prix de la licence : la carte VTC coûte aux environs de 175 euros, alors que la licence de taxi peut s’élever jusqu’à 400 000 euros.

 

  • des limites géographiques : si les taxis ne doivent pas exercer en dehors de la zone de réception de leur licence, les VTC, par contre, peuvent aller n’importe où.

 

Les formations obligatoires

 

Pour obtenir une carte professionnelle VTC, vous devez d’abord passer un examen préparé par la Chambre des Métiers de l’Artisanat. Celui-ci dure 3 h 50 et comporte sept épreuves, à savoir :

– la réglementation des transports ;
– la sécurité routière ;
– la gestion d’entreprise ;
– la compréhension de la langue française ;
– la compréhension de la langue anglaise ;
– le développement et la gestion commerciale ;
-et la réglementation nationale VTC.

Si vous réussissez à obtenir la note de 10/20, vous passerez à l’épreuve pratique de conduite professionnelle.

L’obtention de la carte VTC et les conditions nécessaires

 

Afin d’obtenir une carte professionnelle VTC, il faut adresser une demande écrite auprès de la Préfecture du département de votre domicile. L’administration vous octroiera la carte VTC dans un délai de 3 mois.

Pour acquérir une carte professionnelle VTC, vous devez :

  • posséder un permis B depuis plus de 3 ans ou plus de 2 ans si vous serez accompagné lors de votre conduite ;

 

  • avoir assisté à des séances de « prévention et secours civique de niveau 1 » (PSC1) depuis moins de 2 ans ;

 

  • passer une visite médicale ;

 

  • réussir les examens ;

 

  • avoir un casier judiciaire vierge.

 

Les démarches à suivre pour pouvoir exercer à son propre compte

 

Si vous souhaitez créer votre auto-entreprise, il vous faut passer par plusieurs étapes :

1- Choix du statut juridique : micro-entreprise, SASU ou EURL  ;

2- Mise en place de la structure juridique en vue de l’inscription dans le Registre des Commerces ;

3- Immatriculation auprès du Tribunal de Commerce (si vous envisagez de créer une société de VTC) ;

4- Demande de licence VTC auprès des registres VTC ;

5- Impression du macaron rouge des chauffeurs VTC après réception de l’attestation de l’inscription ;

6- Souscription d’une Assurance Responsabilité Civile professionnelle VTC (facultative, mais toutefois, recommandée).

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