Que faire en cas d’accident vasculaire cérébral ?

au secours d'une victime d'AVC
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L’accident vasculaire cérébral, abrégé AVC, est à l’origine de nombreuses situations de handicap et représente l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Heureusement, il est possible de réduire l’ampleur de ses complications, et ce, grâce à une intervention dans les plus brefs délais. En effet, les chances de survie et de récupération fonctionnelle de la victime s’en retrouvent améliorées. Connaissez-vous les symptômes de cette pathologie ? Si vous veniez à faire face à un patient susceptible de faire un AVC, seriez-vous en mesure de lui porter secours en appliquant les gestes d’urgence essentiels ? Faisons le point pour en avoir le cœur net.

Les signes d’alerte évoquant un AVC

L’AVC se présente différemment selon la zone du cerveau touchée et la gravité des lésions. Cependant, certains signes alarmants surviennent soudainement et brutalement dans les cas les plus courants et méritent d’être pris au sérieux. D’ailleurs, plus vous en apprenez sur les premiers symptômes, plus il vous sera facile d’agir à l’improviste. Alors, si vous observez chez le sujet au moins un des cas ci-après, prenez soin de noter l’heure de son apparition et de prendre des initiatives:

  • Déformation de la bouche : elle se manifeste par un sourire asymétrique dû à une lèvre tombante ou une difficulté d’élocution.
  • Perte de force d’un côté du corps : il peut s’agir de la jambe ou du bras de la personne. Vous pouvez facilement la repérer en lui demandant de lever les deux bras devant elle. Si l’un des deux bras peine à se lever ou à rester en hauteur ou encore si le sujet souffre d’un trouble de l’équilibre ou de la marche, le diagnostic est donc concluant.
  • Trouble de la vue : cela se présente par une perte de la vision au niveau d’un œil ou d’une partie du champ visuel.

Les choses à faire en présence des symptômes

Appelez le SAMU au numéro 15

Afin que le pire soit à tout prix évité, la première initiative est d’alerter le service d’aide médicale urgente en composant le 15 depuis un poste fixe, un portable voire un téléphone verrouillé ou sans crédit. Bien que le 112 soit encore peu connu des Français, il convient de vous informer qu’en optant pour ce numéro unique (valide dans toute l’Europe et ce, même en l’absence de carte SIM), votre appel sera réorienté plus efficacement vers le bon service et votre demande sera ainsi traitée plus rapidement.

Rendez vous utile en attendant l’arrivée des secours

Dans l’attente de l’ambulance, sachez que vous pouvez prêter main forte à la personne atteinte de l’attaque cérébrale ainsi qu’aux services médicaux d’urgence en adoptant ces bons réflexes :

  • Parlez à la personne en détresse pour la rassurer.
  • Mettez la victime au repos dans une position allongée avec un oreiller sous la tête. Au cas où elle aurait envie de vomir, procédez à la mise en position latérale de sécurité (PLS).
  • Tâchez de regrouper tous les éléments médicaux importants tels que les ordonnances et les résultats de prises de sang récentes pour ensuite les confier à l’équipe médicale en charge du transport sanitaire.
  • Restez en contact avec le médecin régulateur des urgences. Non seulement il vous transmettra des directives sur la façon de mettre en pratique les gestes d’urgence, mais il aura surtout besoin que vous lui communiquez des renseignements importants. Soyez donc bien à l’écoute et suivez ses conseils. On vous recommande aussi de garder constamment votre calme, d’essayer de parler clairement. Quand il vous demandera de décrire les signes qui vous ont alertés, l’heure de leur survenue, l’état de conscience ainsi que l’évolution de la santé de la personne, visez à être le plus précis possible dans vos allégations. Cela contribuera grandement à sauver la vie de la victime.

Les gestes contre-indiqués

Dans la panique, en pensant bien faire, il est possible que vous commettez certaines erreurs entre autres, donner à boire ou à manger au patient. Mieux donc vous en mettre en garde car cela risque de le faire étouffer. Sachez également qu’il est strictement défendu de lui administrer des médicaments que ce soit par voie orale ou par injection.

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